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Des degrés qui comptent, une histoire qui touche

À la COP29, le World Wildlife Fund s’associe au studio londonien NOMINT pour lancer “In Hot Water”, un court-métrage poétique en stop-motion tourné à la caméra thermique ! Une manière originale et percutante de rendre visible l’invisible du réchauffement des océans.

Un voyage immergé, du rêve à l’alerte

Le film suit un jeune garçon plongé dans un univers sous-marin vibrant. Mais progressivement, la magie cède la place à un océan qui brûle : les coraux blanchissent, les couleurs passent au rouge, la température monte… Le garçon doit alors s’enfuir, traversant des décors dévastés : épaves, chaos marin, écosystèmes en danger. En remontant à la surface, c’est une planète elle aussi en surchauffe qui l’accueille… avec un message clair : agissons maintenant.

“Peindre” avec la chaleur

Ce qui rend ce film si unique, c’est la technique : chaque scène est capturée en caméra thermique, avec des figurines en 3D chauffées ou refroidies au dixième de degré près grâce à des fours, lampes, pistolets thermiques et sprays froids. Le résultat ? Une palette visuelle saisissante, où chaque objet semble rayonner selon sa propre chaleur. Un bel écho au slogan du WWF : chaque fraction de degré compte.

Un message qui s’inscrit dans la durée

“In Hot Water” poursuit la série de films engagés conçus par NOMINT pour le WWF, après Can’t Negotiate the Melting Point of Ice (COP26), A Flammable Planet (COP27) et Up in Smoke (COP28). Des œuvres innovantes saluées internationalement, notamment avec des Lions d’or et un Grand Prix au Ciclope Festival.

Sources : Creapills