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Des scientifiques du National Institute of Standards and Technology (NIST) aux États-Unis ont développé une méthode utilisant le magnétomètre de la boussole d'un smartphone.

Une avancée significative contre le diabète

Depuis les années 70, les personnes atteintes de diabète ont plusieurs options pour vérifier leur glycémie (le taux de sucre dans le sang). Une méthode largement répandue est de se piquer les doigts pour obtenir une gouttelette de sang plusieurs fois par jour ou bien via l’utilisation d’un capteur avec un tube (canule) inséré sous la peau, à changer au bout d’une semaine ou deux. Cependant grâce à une équipe de chercheurs du NIST aux États-Unis, ils pourraient bientôt avoir une troisième option qui utilise la boussole des smartphones.

Un principe de fonctionnement plutôt simple

Des scientifiques du National Institute of Standards and Technology (NIST) aux États-Unis ont développé une méthode utilisant le magnétomètre de la boussole d’un smartphone afin d’évaluer les niveaux de glycémie d’une personne, en exploitant un hydrogel spécifique. Cette avancée scientifique est également adaptable pour détecter d’autres paramètres tels que le pH, les protéines, les histamines ou même des toxines présentes dans l’environnement.

Ce dispositif, attaché à un smartphone, utilise le magnétomètre de la boussole pour suivre les mouvements de particules magnétiques. Cela permet de détecter le glucose à des niveaux très bas. En ajustant l’hydrogel, il peut également mesurer le pH rapidement et avec précision, ou repérer des toxines dans l’environnement. 

Un premier pas vers le progrès

Avec des améliorations, il pourrait même identifier des protéines, des histamines ou de l’ADN. Étant donné qu’il n’a besoin que du smartphone, il devrait être peu coûteux à produire, à condition que les bandelettes d’hydrogel puissent être fabriquées en grande quantité et conservées longtemps.



Source image et vidéo: Futura sciences