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Une patiente américaine du nom d'Amber Pearson, voit son épilepsie guérie par un implant cérébral , et ses troubles obsessionnels-compulsifs quasiment supprimés !

Une révolution

Les implants cérébraux, tels que mis en lumière récemment par Neuralink d’Elon Musk, sont utilisés depuis des années en neurologie, incluant la stimulation cérébrale profonde pour des troubles tels que la maladie de Parkinson. Les médecins ont suggéré l’utilisation d’un implant de 32 mm, initialement conçu pour traiter l’épilepsie d’Amber, pour également traiter son TOC, une proposition sérieusement considérée par le neurochirurgien, le Dr Ahmed Raslan de l’Université de santé et de sciences de l’Oregon.

Un traitement simultané de l’épilepsie et des TOC

Bien que l’utilisation de la stimulation cérébrale profonde pour le TOC ait été étudiée par le passé, son association avec le traitement de l’épilepsie était inédite. Les médecins ont travaillé étroitement avec la patiente pour identifier les spécificités de son activité cérébrale lors de ses épisodes obsessionnels, notamment en l’exposant à des éléments stressants. Ils ont ainsi pu cibler précisément l’activité cérébrale liée à son TOC et configurer l’implant pour réagir à ce signal particulier. Le dispositif implanté chez la patiente est unique en son genre, étant le seul à traiter simultanément l’épilepsie et le TOC. Il dispose de programmes indépendants pour chaque trouble.
Huit mois après la procédure, la patiente a commencé à ressentir une nette amélioration. Les rituels qui dominaient autrefois sa vie, prenant jusqu’à neuf heures par jour, ont considérablement diminué. Les tâches répétitives, comme les vérifications avant le coucher et le lavage excessif des mains, se sont réduites à seulement 30 minutes par jour. De plus, sa crainte de la contamination en mangeant avec d’autres a disparu !

Un espoir pour de nombreuses personnes

Cette avancée médicale offre non seulement un nouvel espoir pour Amber, mais aussi pour les millions de personnes souffrant de TOC, ne serait-ce qu’aux États-Unis. Une étude est en cours à l’Université de Pennsylvanie pour explorer comment cette technique pourrait être appliquée plus largement, ouvrant la voie à de nouvelles possibilités de traitement.

Source image et vidéo: Futura sciences